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Catégorie voyageCité de l’Architecture et du Patrimoine

6 Mars 2024


   Rendez-vous est donné au Trocadéro, opportunité de voir la tour Eiffel de l’esplanade, et de découvrir le magnifique panorama parisien.

   Nous sommes accueillis par le guide-conférencier que nous avions particulièrement apprécié pour la visite du Musée Cluny.

   Dès l’entrée, face à nous, nous sommes dans le sujet : « Notre Dame des Bâtisseurs aux restaurateurs », avec une immense photo de l’intérieur de la Cathédrale au lendemain de l’incendie du 15 avril 2019.

         

   Le guide nous explique l’enchainement des erreurs effectuées jusqu’à l’arrivée des pompiers et le combat des soldats du feu.

   Dans une vitrine, le coq de la flèche détruite par la fureur de l’incendie est un témoignage émouvant de cette soirée dramatique.

         

   La Vierge à l’Enfant du XIVème siècle a été retrouvée intacte dans les décombres. Elle est aujourd’hui visible dans l’Eglise St Germain l’Auxerrois.

   La Cité du Patrimoine voulue par Viollet le Duc rassemble une collection de moulages - plutôt des sculptures monumentales par les dimensions, d’une dizaine de mètres de hauteur pour certains moulages- de différentes époques de l’architecture romane, gothique, gothique flamboyant.

   Nous nous arrêtons devant le tympan du portail occidental de Conques (étape importante des pèlerins en route pour Saint Jacques de Compostelle).

   La relique de Sainte Foy y est exposée.

   Une description est nécessaire pour comprendre cette « bande dessinée » :

   Le Christ dans une mandorle ; le Jugement dernier avec le paradis et l’enfer ; les péchés capitaux ; l’orgueil avec le chevalier tombant de son cheval ; la luxure ; l’avare avec sa bourse ; la gourmandise …

   Si la restauration de Notre Dame a été une série de polémiques, le code du patrimoine pour les monuments historiques a permis de prendre la décision de la reconstruire à l’identique.

   Des analogies sont évoquées au sujet des restaurations de la Cathédrale de Reims (détruite le 19 septembre 1914) et de Chartres (incendiée en 1194).

                   

   Le tympan du Vézelay décrit la Pentecôte avec les apôtres agités et parlant toutes les langues, ainsi qu’une représentation de créatures étranges ; peuplades à évangéliser.

   Une maquette permet d’identifier avec son architecture du XIIème siècle, les arcs brisés, le voûtement en continu pour l’époque romane et les pilastres cannelés.

        

   On n’imagine pas que derrière cette élégante architecture de la Sainte Chapelle il y a des contreforts, des cerclages et tirants métalliques.

   Nous remarquons la structure des fenêtres avec la chapelle basse et chapelle haute.

   Les 12 apôtres et les 4 évangélistes de la flèche sont devant nous après restauration. Nous sommes surpris par la statue de Saint Thomas représentant Viollet le Duc avec sa règle d’architecte avec le nom gravé.

   L’entreprise Monduit a réalisé une restauration avec la technique du cuivre repoussé et une patine noire du plus bel effet.

                   

   Les dessins réalisés par Jean Baptiste Lassus et Viollet le Duc (1843) donnent une représentation détaillée de la façade ouest.

   Quatre statues attirent notre attention : aigle de Saint Jean, le boeuf de Saint Luc, le lion de Saint Marc, et l’ange de Saint Matthieu.

   Autre découverte, le gisant du Duc Jean de Berry, avec à ses pieds non pas un lion ou un chien, mais un ours !

   Le gothique flamboyant (fin du Moyen Age) avec l’escalier simple révolution.

         

   Une présentation, des grumes à différents stades d’équarrissage, ainsi que doloire et hâche de dégrossi montrant ainsi la technique des charpentiers du Moyen- Age.

        

Une statue provenant de l’Eglise collégiale de Saint Marc représente un corps en décomposition pour rappeler aux catholiques que l’âme monte au ciel.

   Un vitrail de la légende de Sainte Geneviève (1851) permet de découvrir la technique en grisaille pour laisser passer la lumière.

                   

   En résumé : la Cité de l’Architecture et du Patrimoine nous donne dans un espace de plus de 20 000 m², une immersion dans l’histoire de près de mille ans.

   Nous ne pouvons pas découvrir l’ensemble de la collection en 2 heures de visite… Les autres galeries, avec architecture moderne et contemporaine, seront pour une autre sortie.

   

   Photos et Texte : Claude

   Photos de groupe : Mario