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Catégorie voyageLe Musée de la musique

jeudi 17 Janvier 2019

Une journée musicale menée tambour battant

Rendez- vous est pris à midi pour certains d’entre nous pour déjeuner dans le restaurant « Le Biclowne » à quelques pas du Musée de la musique. Nous avons eu une « fake news » car en guise de couscous il s’agissait d’un méchoui !! .

L’ambiance du lieu et les discussions sur les sujets d’actualité ont été un moment agréable pour tous.

Notre groupe se retrouve au complet avec 18 personnes pour prendre contact avec notre guide ; véritable encyclopédie sur le sujet des Comédies Musicales

L’introduction se fait avec différentes affiches retraçant l’histoire des Comédies Musicales à l’écran. The Jazz Singer (1927) est le premier film parlant de la Warner Bros Pictures, nous passons du film muet à la révolution musicale des images. Les stars dialoguent, chantent à l’écran. L’acteur Al Jolson (Jackie) interprète un morceau de piano sous le regard bienveillant de sa mère ; instant magique pour les spectateurs de l’époque malgré le courte durée de la séquence de quelques secondes ;

Des affiches telles que « Mary Poppins, West Side Story, Mia Mia, Un Américain à Paris, La La Land, Les Demoiselles de Rochefort, My Fair Lady retracent une longue histoire musicale avec la renaissance du genre (1933-1938) puis une période faste entre 1940 -1955 et le renouvellement dans les années 1960 – 2000.

. Le passage du film muet au film parlant a été une révélation extraordinaire, les acteurs et actrices s’expriment, chantent et dansent à l’écran.

Malheureusement certaines stars n’avaient pas la voix pour ce genre de performance et il a fallu trouver des doublures. (avec le couple mythique Linda Lamont et Don Lockwood), le film parlant a révélé la voix de crécelle de Linda.

Les doublures ; ces artistes de l’ombre sont restés à l’écart dont le nom ne figure ni au générique du film ni sur les pochettes de disques.

Des photos montrent l’engouement pour les comédies musicales avec en 1952 « Singin in thev Rain Gene Kelly, Debbie Reynolds, Donald O’ Connor » Des photos témoignent également de l’engouement de nombreux spectateurs et spectatrices venus faire la queue devant la mythique salle de spectacle Radio City à New –York.

Des extraits de film nous plongent dans cette aventure musicale avec Fred Astaire ; danseur, acteur, chanteur et compositeur. Nous pouvons voir un extrait dans Broadway avec sa partenaire Eleanor Powell.

La réalisation du film New-York - New York a été tournée en décor naturel glorifiant ainsi cette mégalopole. La musique de Bernstein a été synchronisée en studio à Hollywood.

Des stars à l’image sont également des chanteurs et chanteuses, nous en avons des extraits musicaux avec : Ludivine Sagner (film 8 femmes), Lambert Wilson, Johnny Depp, Meryl Streep, Nicole Kidman, Clint Eastwood, Marlo Brando.

. Sur un immense écran défilent en boucle des séquences musicales ; Björk) Dancer in the Dark, West Side Story, My Fair Lady (séquence tout en chic et style), Roch’n’Roll avec Elvis Presley et John Travolta, Fred Astaire et Michael Jackson, La Belle et la Bête (les objets dansent) …

. Des extraits de « Pettin in the Park, The Shadow Waltz, Watter Ballet, the Polka dot Ballet, By a Waterfall nous plongent littéralement dans des piscines avec des mouvements synchronisés permettant de créer des images inédites d’arabesques ; La force du metteur en scène a été la multiplication des prises de vues au niveau ou par le dessus des nageuses.

Dans la comédie musicale «The Artist » une vidéo montre le travail de préparation des séquences avec claquettes grâce à la mise en parallèle des images enregistrées en studio pour l’exécution des pas (Jean Dujardin et Bérénice Bejo) et les images du film avec la synchronisation parfaite sur le fond sonore synchronisé des claquettes . Pour ce faire notre guide attire note attention sur le feuillet expliquant la chorégraphie précise des pas à réaliser pour atteindre un tel degré de perfection.

Des croquis de stylistes nous fait toucher du doigt la difficulté de mettre en mouvements ces magnifiques robes pour le besoin des prises de vues.

• Un panneau met en avant la comédie musicale française avec « Les parapluies de Cherbourg » immense succès en 1964 avec la Palme d’or au festival de Cannes Jacques Demy réalise ensuite les Demoiselles de Rochefort en 1967 puis « Peau d’âne en 1970 » avec Catherine Deneuve, Jean Marais, Delphine Seyrig, Jacques Perrin.

L’exposition de la robe de Peau d’Ane ou la robe couleur soleil portée par Catherine Deneuve nous permet d’évoquer cette magnifique comédie musicale.

Nous terminons cette visite avec la description des décors peints utilisés dans un Américain à Paris (1964) s’inspirant largement de peintures françaises. Enorme succès avec à l’arrivée 6 oscars. La diversité des documents sonores, vidéos, photos et documents nous a littéralement fait voyager dans la magie du cinéma

• Nous poursuivons notre visite par le Musée de la Musique.

Equipés d’audiophone nous entrons dans l’histoire de la musique avec des instruments fabuleux artistiquement

Les explications sont précises et permettent d’entendre les sons émis par les instruments. Nous plongeons dans le XVII è siècle avec la naissance de l’Opéra ; merveilleux clavecins, guitares..

• Le XVIII ème siècle c’est la Musique des Lumières avec des mandolines, harpes, orgue de salon

•Le XIX ème siècle est L’Europe romantique avec évocation de Berlioz, Wagner, notons le Stradivarius, et la collection de saxophones ;

• Le XX ème siècle est une révolution acoustique avec le numérique, la guitare électrique, les consoles de mixage

La dernière section du musée nous transporte dans les musiques du monde, instant magique avec l’Afrique, le Monde Arabe, Amérique du Sud, orchestre thaïlandais, univers musical à partir de matériau tout simple (lames métalliques, peaux de bêtes, bois et cordes)

Pour parfaire cette après- midi musicale forte en surprises nous avons eu la chance de voir en live l’utilisation d’un balafon avec explication à la fois sur l’élaboration de l’instrument africain (choix des lamelles de bois et assemblage selon une expérience acquise par les différentes ethnies africaines pour obtenir les différents octaves riches en sonorité.

Texte et photos : Claude CORIC & Denise LE BRIS