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Catégorie voyageSortie Ile de France

VISITE du Château de GROSBOIS

Mercredi 5 avril 2023

Château de GROSBOIS au XXIème siècle

   À 15km de Paris, le Château de Grosbois, et son musée du Trot, sont des lieux incontournables en Val-de-Marne !

   Le groupe des anciens CGR s’est plongé au cœur du domaine de Grosbois, un gigantesque parc boisé de 412 hectares de bois, d’étangs et de prés, avant de pénétrer dans ce beau château.

   Les descendants du Maréchal Berthier ont su lui conserver son mobilier et son charme d'antan. Le château offre une succession de salons, dont le décor porte la marque de tous les grands styles français. De la salle à manger avec ses fresques Louis XIII, à la bibliothèque Restauration réalisée par le fils du Maréchal Berthier, nous marchons avec notre guide sur les pas de Napoléon Ier, en traversant le Salon de l’Empereur, puis la vaste Galerie des Batailles (de Napoléon Bonaparte) commandée par le Maréchal Berthier pour recevoir avec faste son suzerain et sa cour.

   Le premier tracé historique du Château de Grosbois remonte au Moyen Âge lorsque Philippe Auguste fait don de Grosbois-le-Roi, une bourgade, à l’Abbaye Saint-Victor de Paris. La construction d’un château (en 1597) est à l’initiative de Nicolas de Harlay, Surintendant des finances et des bâtiments du roi Henri IV, au début du XVIIe siècle. Le Duc d’Angoulême l’agrandit en 1616, et y fait bâtir les deux ailes du château et leurs pavillons ainsi que le parc et le mur d’enceinte.

   Plusieurs propriétaires se succèdent jusqu’à la Révolution Française. Le domaine est racheté en 1805 par le Maréchal Louis-Alexandre Berthier, Prince de Wagram et grand dignitaire aux côtés de Napoléon, sur ordre de ce dernier. Il entreprend une restauration et un ameublement (elle devient l’une des plus belles demeures de l’Empire).

   ). Il crée la Galerie des batailles napoléoniennes, au sein de laquelle d’immenses toiles mettent en scène les batailles menées aux côtés de l’Empereur. Il y organise également des parties de chasse réputées dans tout l’Empire.

   . La décoration du château y fait souvent écho, et l’activité tient toujours une place dominante au sein du domaine.

   Des battues sont encore régulièrement organisées dans les bois. Demeure familiale des Wagram, le domaine reste en leur possession jusqu’au décès du dernier de la lignée en 1918, Alexandre Berthier

   Le Château de Grosbois est inscrit depuis 1933 sur la liste des Monuments Historiques. Entièrement meublé, il a conservé une grande partie de l’héritage de l’époque de l’Empire Napoléonien. Nous découvrons : fauteuils, tableaux, décors en tous genres ainsi que des pièces rares et originales. D’autres meubles, plus anciens, sont également présents dans les pièces du château.

   Le décor originel de la salle à manger, constitué de fresques d’Abraham Bosse, l’un des meilleurs graveurs français de l’époque, est toujours présent. La bibliothèque du château regroupe plus de 3.000 ouvrages militaires, scientifiques et historiques, ainsi que des cartes et plans de batailles.

   En 1962, la Société d’encouragement à l’élevage du cheval fait l’acquisition du domaine sous l’impulsion de son Président René Ballière pour y installer son nouveau centre d’entraînement de trotteurs.

   Récemment rénové, le musée du trot propose de découvrir un panorama de l’histoire des courses attelées, des Olympiades à nos jours. Situé dans l’aile droite du château, Il s’agit du plus important musée d’Europe consacré au trot par sa taille et ses collections. Photographies, projections, peintures et gravures y sont présentées dans un espace de 600m².

   Grosbois est également synonyme de compétition : le domaine abrite un centre d’entraînement international pour les chevaux de course de trot. C’est l’un des plus grands au monde. Plusieurs centaines de personnes, dont 80 entraîneurs, y résident et travaillent toute l’année. Le centre peut accueillir jusqu’à 1700 chevaux pendant le meeting d’hiver.

   

   À bientôt pour de nouvelles découvertes.

   Gérard LAURENCIN


Visite des Serres d’Orchidées Vacherot-Lecoufle

Mercredi 5 avril 2023

   Après une belle séance de vidéo, nous avons visité les Serres en compagnie d’une guide, qui nous a expliqué son travail de culture, puis nous sommes aller au magasin faire quelques achats. Nous étions 22 participants.

   Je vais vous raconter l’histoire de Marcel Lecoufle. Pour les images, les clics des appareils photos ont fonctionné à plein régime, et vous en trouverez deux spécialement sélectionnés à la fin de mon compte-rendu.

   Boissy-Saint Léger est la capitale mondiale de l’ORCHIDÉE.

   Le magasin et les serres Vacherot-Lecoufle sont situés rue de Valenton sur le terrain de la maison mère.

   La création des serres remonte à 1948. Cette année-là, Marcel Lecoufle, petit-fils du botaniste Henri Vacherot, décide de quitter la maison mère, créée en 1886 et située rue de Valenton, pour voler de ses propres ailes. Il achète avec sa femme Suzanne un terrain de 2 ha, situé entre la rue de Paris et la rue de l'Église, et y installe des serres ainsi qu'un laboratoire. Ses recherches, ses voyages et son savoir-faire l'amènent à élaborer plusieurs variétés de plantes hybrides et à créer une collection reconnue dans le monde entier, notamment pour ses orchidées de Madagascar.

   Plus de 1500 espèces d'orchidées et d'autres plantes exotiques étaient ainsi conservées et vendues ici dans des serres de 2500 m2. « Les gens venaient de Belgique, d'Alsace, de Bordeaux pour acheter des orchidées chez nous », se souvient Isabelle. Ces derniers mois, presque toutes les plantes ont été éparpillées. Le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, le Sénat, le jardin botanique de Montréal et bien d'autres, divers collectionneurs ainsi que de nombreux particuliers se sont portés acquéreurs, y compris Philippe et Françoise Lecoufle, propriétaires de l'entreprise Vacherot-Lecoufle, située sur le site historique, rue de Valenton.

   « Ça a fait vide, ça fait beaucoup d'émotions », avance Philippe Lecoufle, patron de l'entreprise Vacherot-Lecoufle et neveu de Marcel, dans un interview au Parisien le 14 décembre 2011.

   « Ça a fait vide, ça fait beaucoup d'émotions », avance Philippe Lecoufle, patron de l'entreprise Vacherot-Lecoufle et neveu de Marcel, dans un interview au Parisien le 14 décembre 2011.


Gérard Laurencin

   Notre guide (vue de profil) qui est aussi jardinière des serres nous montre ici une orchidée qui porte un fruit. Sa fécondation est assez rare pour le signaler.