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La Maison-Musée Raymond Devos se situe à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, et a ouvert ses portes au public en 2016.
Elle se trouve dans la demeure que l’artiste a occupée à partir de 1963 jusqu’à sa mort, en 2006.
Cette maison bourgeoise du XIXe siècle et son parc furent, pendant 43 ans, son refuge quotidien et son lieu de création. Raymond Devos, souhaitant continuer à partager son œuvre même dans « l’après-lui », comme il le disait dans l’un de ses sketchs, avait prévu par testament la création d’une FONDATION à son nom, dont l’une des missions serait de concevoir un musée dans son foyer.
Aujourd’hui, la maison, devenue le musée, se visite pratiquement entièrement. On y retrouve à la fois des salles à la scénographie vivante et interactive, à l’image de l’univers de l’artiste, mais aussi des pièces conservées telles que les a laissées Raymond Devos.
Tous les objets que l’on y retrouve sont ceux qu’il utilisait sur scène et chez lui, qu’ils soient laissés à leur place, ou bien mis en avant dans l’exposition.
Les extérieurs ont été conservés à l’identique, et il est possible de profiter du parc aussi bien que de la maison.
: présentation des récompenses, le salon et la loge.
Dans une coursive est exposées une partie des nombreuses distinctions reçues par Raymond Devos tout au long de sa carrière, comme ses deux Molières et l’une de ses Victoires de la Musique, mais aussi ses médailles de Commandeur de la Légion d’Honneur, du Mérite et des Arts et des Lettres… aux côtés de son certificat d’études dont il était extrêmement fier.
Puis, dans la grande salle qui fut son salon, des écrans interactifs permettent de découvrir l’intimité de l’homme, sa famille et sa philosophie grâce à des vidéos d’archives et des documents inédits de la Fondation. Découvrir ce que signifiait pour lui le bonheur, comment il marchait sur les mains, son amour pour Charlie Chaplin ou encore quel traumatisme se cache derrière son célèbre sketch « Le Plaisir des sens ».
Enfin, au pied du grand escalier se trouve une reconstitution fidèle de la façon dont il disposait rituellement ses affaires dans sa loge, avec bien sûr sa boîte à nez rouges.
la salle de musique, le bureau, le cabinet de curiosités et la salle de projection.
La salle de musique met en scène les multiples instruments que l’artiste pratiquait et bricolait. Le piano magique réserve bien des surprises aux visiteurs !
Son bureau, reconstitué à l’identique, laisse voir sa collection de livres, dictionnaires et autres objets du quotidien d’un auteur.
Grâce au cabinet de curiosités et à la salle de spectacle où passent des sketchs, tout contribue à vous faire découvrir l’univers de l’artiste, et à vous immerger dans son imaginaire.
le grenier. Enfin, au dernier niveau, l’antre de toutes ses créations, ce lieu intime qu’il aimait à appeler affectueusement son « petit musée » personnel, et qu’il présente lui-même à son public.
Nous n’en dirons pas plus sur ce refuge inspirant, envahi d’un bazar essentiel à son imagination, car c’est peut-être ici que l’on retrouve le plus l’âme du clown-poète…
Son « bureau de création »
Raymond Devos aimait son parc d’un hectare au naturel ; Il y conservait quelques espaces sauvages pour pouvoir profiter de la faune locale, notamment des chevreuils qui venaient le soir se nourrir sur la propriété.
est aujourd’hui entretenu dans cet esprit, et l’on y croise encore parfois ceux qu’il appelait « ses biches ».
L’étang qui existait auparavant a laissé la place au nouveau cours de la rivière, l’Yvette, qui a changé de lit depuis 2019, mais qui traverse toujours le jardin.
En vous promenant, vous pourrez retrouver le long des chemins les mots de l’artiste et ses pensées.
Avant d’être un musée, cette maison a été entre 1963 et 2006, une maison d’habitation pour le couple que formaient Simonne et Raymond Devos
Construite vers 1870, c’était originellement une maison de vacances, conçue comme une orangerie, avec de grandes baies vitrées tournées vers le Sud. Dans l’annexe, il hébergeait des artistes en devenir comme Dany Boon.
Cette visite était suivie d’un bon déjeuner
Après ces agapes nous sommes partis visiter le château de BRETEUIL
À 4 kilomètres de Chevreuse, le château de Bévilliers-Breteuil est un des fiefs qui dépendait au XIIe siècle du Seigneur de Chevreuse. Construit en bordure de plateau, vers 1600, à l’emplacement d’une forteresse médiévale, ce château appartient depuis trois siècles à la famille de Breteuil.
Les Breteuil ont servi les rois de France ; Louis de Breteuil fut Contrôleur des Finances de Louis XIV, François-Victor de Breteuil, Ministre de Louis XV.
Quant à sa cousine Emilie de Breteuil, la Marquise du Châtelet est une célèbre personnalité du siècle des lumières, une des premières physiciennes (ci-dessus).
Le plus célèbre des Breteuil est Louis-Auguste, Ministre de Louis XVI.
Ci-dessus l’affaire du collier de la Reine : Marie-Antoinette, Louis XVI et le Marquis de Breteuil condamnant le Cardinal de Rohan.
Plus tard, Charles de Breteuil sera Préfet, Pair de France, puis Sénateur.
Au XIXe, Henri, le 8ème Marquis de Breteuil sera député monarchiste et homme politique.
Avec son épouse, il embellira et agrandira le château tel qu’on le voit aujourd’hui.
C’est à Henri et Achille Duchêne qu’ils confieront leur propriété pour y dessiner un superbe jardin à la française, un parc à l’anglaise avec de merveilleuses vues sur la Vallée de Chevreuse
Henri-François, le 10e Marquis de Breteuil, avec son épouse Séverine, a ouvert au public son château en 1969. Il s’agit d’un « château pour tous », reconstituant des scènes où l’histoire de France a croisé l’histoire de la famille de Breteuil.
Les pièces sont meublées avec la riche collection de meubles et d’objets d’art des XVIIIe et XIXe siècle, permettant de bien imaginer comment l’on vivait dans cette belle demeure.
Se souvenant que Louis de Breteuil avait travaillé avec Charles Perrault, ils ont choisi de présenter les célèbres contes de fées dans les communs du château.
Gérard Laurencin