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Amicale des Anciens de la Compagnie Générale de Radiologie et de General Electric Medical Systems

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Catégorie voyageLa martinique

Je suis un « zoreille » et je vous envoie quelques souvenirs de mon voyage à la « Matinik » du 18 au 28 Mars 2024. « Matinik sé an bèl péyi »

   Nous nous sommes retrouvés dans le hall de l’aéroport d’Orly le lundi 18 mars au petit matin pour découvrir des visages connus ainsi que des nouveaux dont nous avons fait connaissance

   Après les formalités, nous sommes enfin montés dans l’avion pour un voyage un peu perturbé par les turbulences.

   Repas de mi-journée (rationné par Air France ainsi qu’au retour) et petit-déjeuner à bord.

   À l’arrivée, nous avons été accueillis par Dorothée, la responsable de l’agence locale, et surpris par la chaleur et la végétation tropicales (palmiers, ravanela).

   Un trajet en bus, nous a conduits vers notre hôtel aux Trois Îlets.

   Là, une nouvelle surprise nous attendait, nous avons été accueillis par la responsable d’Agence de voyage parisienne qui était là pour nous souhaiter la bienvenue : « Kontan wé zot » (bienvenue en créole), avec un verre d’accueil.

   Nos chambres nous ont été distribuées et réparties dans un parc à la végétation tropicale (canne à sucre, palmiers, hibiscus, anthurium, etc.)

   Après un rapide rangement, nous nous sommes retrouvés les pieds dans la mer des Caraïbes ou au bord de la piscine.

   Cette première longue journée s’est terminée par un repas-buffet au restaurant. Pour vous mettre en appétit, voici la carte affichée avec des titres créoles.e…

       

Pour commencer              plat du milieu            s’il vous reste de la place

   Mardi 19 mars 2024

   Nous avons retrouvé Dorothée en salle de réunion pour quelques modifications de programme dues à une grève de la navette maritime avec Fort-de-France.

   Puis départ vers 8H pour la découverte du nord de l’île. Sur le trajet, nous nous sommes arrêtés pour visiter la réplique du Sacré-Cœur de Balata qui a été édifié en 1923 et 1925.

   Dans le porche d’entrée, une magnifique carte de l’île en marqueterie de bois.

   Puis continuation vers les jardins de Balata où nous avons pu admirer les végétaux tropicaux glanés dans le monde entier par Jean-Philippe Those,des palmiers dont un au tronc tout épineux, anthuriums, roses de porcelaine, dracaenas, cordylines, broméliacées, crotons, orchidées et j’en oublie.

      

   Nous avons poursuivi notre route sur des chemins escarpés et tortueux jusqu’à Saint-Pierre ville qui a été détruite par l’éruption de la Montagne Pelée en 1902.

   De ces ruines, subsistent essentiellement le théâtre, la cellule de l’ancien prisonnier, le cachot de Cyparis, seul survivant de cette catastrophe.

   Un arrêt sur la Plage du Carbet (lieu où débarqua Christophe Colomb) pour voir le mémorial des familles locales après l’abolition de l’esclavage.

   Notre route s’est poursuivie vers Morne Rouge jusqu’au restaurant du déjeuner au pied de la Montagne Pelée.

   Le repas fut interrompu à plusieurs reprises afin de pouvoir photographier cette montagne dont le sommet était régulièrement caché par des nuages

   Notre guide accompagnateur, Gessner, nous a fait circuler à travers le Nord de l’île afin d’en découvrir les divers paysages et nous diriger vers la côte atlantique.

   Nous sommes arrivés, vers 16 h à la « Maison du Bèlè » où nous avons découvert la fabrication du tambour traditionnel« tibwa » fait à partir de récupération de tonneaux ; un petit musée relate l’histoire des danses et chants créoles.

   Retour à l’hôtel, baignade, avant le repas du soir. Janet (la responsable de l’agence de voyage) nous a conviés à un apéritif créole : divers rhums et punchs accompagnés de délicieux accras.

   Mercredi 20 mars 2024

   Visite de Fort-de France. Le premier arrêt fut pour le musée Régional et d’Ethnographie

   Dans une maison de style créole et bourgeoise de 1887 étaient exposées des reconstitutions de la vie créole (mobilier, costumes, bijoux et décorations).

   Nous nous sommes rendus ensuite à la Mairie où une pièce est dédiée aux souvenirs d’Aimé-Césaire avec interdiction de toute photographie

   . Nous avons poursuivi notre déambulation vers la bibliothèque Schœlcher. Le 13 juin 1883, Victor Schœlcher fait don de 10.000 livres de sa collection à la colonie

   La décoration du bâtiment est de style art nouveau et son architecture métallique (signée Gustave Eiffel).

   Par chance, ce matin-là, nous avons pu entrer dans la Cathédrale Saint-Louis qui a subi maintes reconstructions.

   Puis, nos pas nous ont dirigés vers le marché aux épices très animé où nous avons déjeuné.

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   L’après-midi était libre pour une déambulation dans la ville avant le retour vers l’hôtel avec un arrêt à l’aéroport pour déposer Janet (notre agent de voyage qui rentrait à Paris).

   Puis baignade et détente avant le repas du soir.

   Jeudi 21 mars 2024

   Départ vers la côte atlantique.

   Située sur la commune du François, l’Habitation Clément est un vaste domaine où se trouvent les chais de rhum et une superbe habitation coloniale avec ses meubles d’époque.

   S’y trouve aussi un vaste bâtiment pour des expositions d’art contemporain.

   Comme il se doit, la visite se termine par une dégustation de divers rhums.

   Après cet intermède, nous avons retrouvé notre bus pour aller vers la Pointe Marin pour un déjeuner typique, suivi d’un après-midi détente au bord de la plage.

   Retour aux Trois Îlets et dîner.

   Vendredi 22 mars 2024

   Départ vers le sud de l’île pour visiter le Domaine de la Pagerie, lieu où naquit notre Impératrice Joséphine.

   Il en reste très peu de chose, la pièce où s’égouttait la canne, le moulin à bêtes et les communs aménagés en musée.

   Dans le hall d’accueil, sont rassemblés quelques objets de l’empire ainsi que le lit de Joséphine (ne pas confondre avec le lit ci-dessus).

   Puis, nous avons suivi les explications données par le conférencier à la maison de la canne (outils, matériel) et aussi les différentes techniques de distillation.

   « Man ka fè an won Gran Riviè », « je fais un tour à Grand'Rivière ».

   À Sainte-Luce, nous avons fait un arrêt-visite à la distillerie des Trois Rivières et regardé les diverses installations.

Bien entendu, cela se termine par la dégustation de rhums.

   L’après-midi nous a conduit vers le bord de mer pour admirer, lors de plusieurs arrêts photos, le « Rocher du Diamant » qui se trouve à 1800 m du rivage et dont l’accès n’est autorisé qu’aux scientifiques (il est devenu une réserve ornithologique, c’est aussi le refuge d’un reptile endémique de la Martinique, la couleuvre couresse).

   Son nom vient d’un navire anglais qui l’a ainsi baptisé.

   Il a servi de garnison aux britanniques pour harceler les marins français..

   Nous nous sommes également arrêtés au mémorial de l’Anse Cafard, composé de 15 statues de pierre blanche.

   Un navire négrier fit naufrage au pied de la colline le 8 avril 1830.

   Ce mémorial fut réalisé en 1998 à l’occasion du 150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Un arrêt également sur la route à la maison du bagnard.

   Une case minuscule bâtie en 1960 par son unique occupant, Médard Aribot, ancien bagnard qui y vécu après son retour de Guyane.

   Un dernier arrêt sur le chemin du retour aux Anses d’Arlet, pour aller sur le ponton qui fait face à l’entrée de l’église Saint Henri..

      

   Samedi 23 mars 2024

   Journée en mer départ à 7h30 pour la Marina des Trois Îlets.

   À bord d’un catamaran, le capitaine a pris la direction des côtes nord pour découvrir les paysages depuis la mer.

   En cours de matinée, il y a eu plusieurs arrêts pour essayer de voir les dauphins évoluer dans leur milieu

   Il y a eu aussi, pour les plus courageux, un arrêt baignade.

   En fin de matinée, nous sommes arrivés à Saint-Pierre où l’équipage nous a débarqués afin de visiter le marché et les abords du port.

   Les martiniquaises proposaient les légumes de leur plantation : manioc, haricot, giraumon (courge) piment ou des fruits et des ananas, bananes jaunes ou roses, abricots pays (gros fruit grisâtre et velu), mangues mais aussi des épices : vanille, cannelle.

   Dans la ville, la pharmacie aux affichages créoles : produits pour « tou piti » – « bio y bon » (le bio c’est bon) – « crache di fé » (vitamines), et aussi « bonbon lafess » (suppositoire).

   Pendant ce temps, l’équipage nous a préparé un repas avec une organisation surprenante. Navigation retour avec aussi un nouvel arrêt baignade dans la mer des Caraïbes avant l’arrivée au port d’attache.

   Dimanche 24 mars 2024

   Fête des rameaux. Journée libre au bon vouloir de chacun.

   Au programme pour certains : soleil, océan, baignade, plage, farniente.

   D’autres ont participé à la sortie proposée par Dorothée pour aller explorer la mangrove ou aller observer les tortues.

   Le matin, un petit groupe a longé la baie jusqu’à la chapelle des Trois Îlets, pour suivre et s’imprégner de la culture créole en suivant l’office de la messe des Rameaux.

   La célébration était animée par une chorale de jeunes du Morne Rouge.

« Ba mwen an ti punch » Donne-moi un punch

   Lundi 25 mars 2024

   Au petit-déjeuner, Roger nous a appris qu’Elisabeth avait été piquée par un moustique tigre et avait contracté la dengue. Drôle de fin de séjour pour eux deux, toutes nos pensées vont à Élisabeth.

   Le reste du groupe a retrouvé Gessner et le bus pour aller à la Savane des Esclaves.

   Le propriétaire entretient, sur un parc de 3ha, un village « antan lontan ». Au fil des cases, on parcourt la culture de la « Matinik », celle des « neg mawon » échappés des plantations, celle des femmes « poteau mitan » de la société martiniquaise, ingénieuses au jardin comme à la cuisine.

   D’autres dédiées à la production agricole.Le parc montre aussi la transformation du village après l’abolition de l’esclavage.

   Mardi 26 mars 2024

   Activités sur propositions de Dorothée.

   Après le petit-déjeuner, un groupe est allé sur la côte atlantique dans la baie du François dont les fonds de sable blanc sont un attrait.

   À la Baignoire de Joséphine, à plusieurs centaines de mètres de la côte, vous avez de l’eau seulement au nombril.

   Un autre groupe a choisi de visiter des jardins créoles

   À un rondpoint, un panneau publicitaire a attiré notre attention.

   Puis, sur les hauteurs du Marin, nous sommes arrivés au « Jardin de Mamy Rose. »

   Dans un dédale d’allées, nous avons découvert divers végétaux : arbre à calebasse, liane de poivre, cannelle en fleur, muscade, quinine en fleurs et fruits, tamarin des indes. À la fin de la visite, un rafraichissement et des fruits nous ont été proposés.

   Nous avons continué notre route vers un autre jardin de la montagne Vauclin

   . Situé sur un terrain pentu à flanc de montagne et avec une vue magnifique sur l’océan. Les sentiers nous font pénétrer dans une végétation tropicale (coléus, cordyline, croton) sous le couvert des arbres : rose de porcelaine, héliconia pendula, fougères, bananier d’ornement dont le port est dressé au contraire des bananiers comestibles, et cacaoyer (des lézards verts sont friands de l’intérieur blanchâtre des cabosses qui est sucré, comme le montre la photo).

   Pour terminer cette visite, un thé nous a été offert.

   Retour au bus pour nous diriger vers un gîte rural perdu dans la campagne où les propriétaires nous ont accueillis pour le déjeuner avec un punch incontournable.

   Retour au bus et par une route bien sinueuse, nous sommes arrivés à l’Anse Figuier pour un après-midi de baignade, soleil et sable.

   Retour à l’hôtel pour la soirée où un Xème punch, commandé par Gérard, nous attendait pour clore ce magnifique séjour et aussi fêter l’anniversaire d’Élisabeth.

   Mercredi 27 mars 2024

   Après le petit-déjeuner, nous sommes retournés dans nos bungalows pour y faire nos bagages mais aussi pour profiter une dernière fois de la vue sur l’océan, le chaud soleil de la Martinique. Déjeuner au bord de la plage.

   À 13h20, Gessner nous attendait pour nous reconduire à l’aéroport et retrouver notre vie en Métropole.

   Durant le vol de retour, notre organisateur préféré s’est fait remarquer en jouant l’assistant de l’hôtesse de l’air, pour le grand plaisir des passagers. Il faut vraiment tout faire !

   Plateau repas Air France : 2 choix comme à l’aller (végétarien ou rien) !

   Jeudi 28 mars 2024

   Atterrissage à Paris Orly vers 7h locale.

   Nous nous sommes séparés après de grandes embrassades et avec le souhait d’un prochain voyage.


   Texte de Françoise - mise en page de Gérard et Mario

   Photos de Françoise et du groupe.